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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 04:39

Rédigé par Aurore Naszalyi, le 25 février 2010

Publié pour la première fois que webzinemaker.com/diary-mag/



On le compare à Milo dans les précédentes saisons de « Nos Années Pension ». La série, son personnage, ses projets : Igor Deus nous dévoile tout !

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Aurore Naszalyi : Peux-tu te présenter ?
Igor Deus : J’ai fait une école de théâtre, mais avant, j’avais fait le lycée avec une option théâtre. Après, j’ai fait « Les enfants terribles », c’est une école dans le vingtième arrondissement à Paris. J’ai fait ça pendant trois ans, j’ai arrêté l’année dernière. Et après, j’ai commencé à bosser.

Aurore Naszalyi : T’as « bossé » sur quoi ?
Igor Deus : J’ai fait des courts métrages pour la FMISS, c’est une grande école de réalisateurs de techniciens à Paris. Ils font en fin d’année - ils en font aussi en cours d’année, mais là c’était pour un petit tournage de fin d’année avec beaucoup de matos à disposition - les professeurs et les élèves font un court-métrage qu’ils ont travaillé pendant l’année.

Aurore Naszalyi : Comment ça s’est passé ton recrutement pour la série ?
Igor Deus : C’est mon agent qui m’a dit « T’as un casting pour une série qui s’appelle « Nos Années Pension » qui font la quatrième saison ». Je suis allé faire le casting le matin même et voilà.

Aurore Naszalyi : Pas trop stressé de reprendre le flambeau d’Igor Menjiski et de James Champel ?
Igor Deus : Non, pas vraiment. Ce sont d’autres personnages, d’autres personnes, donc non. J’ai eu l’occasion de les rencontrer tous les deux rapidement.

Aurore Naszalyi : En quoi cette saison va-t-elle être différente des précédentes ?
Igor Deus : Ce sont d’autres personnages principaux. Les intrigues sont différentes, je pense, et puis ça passe à la saison 4 donc c’est pour ça que c’est différent.

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous présenter ton personnage ?
Igor Deus : Julien Valqueur est un peu le noyau du groupe. C’est-à-dire, c’est lui qui compose les chansons. C’est lui qui, lorsque l’on joue, envoi les sons derrière très électro, il est toujours motivé pour faire des répétitions, c’est celui qui a le plus envie de faire de la musique, je pense. Il fait un peu de pianos, il fait un petit peu de guitares, mais il est surtout très électro, ordinateur. C’est un peu le nouveau Milo.

Aurore Naszalyi : Comment as-tu été accueilli dans une équipe qui se connaissait déjà ?
Igor Deus : Il y a une super ambiance de tournage, ils m’ont mis tout de suite à l’aise. Mais il y a un rythme très soutenu de tournage, donc on n’a pas vraiment le temps de cogiter là-dessus. Tout se passe très naturellement. Très bonne équipe !

Aurore Naszalyi : Que va-t-il se passer pour ton personnage ?
Igor Deus : Comment dire sans révéler un peu tout ce qu’il se passe ? Pour mon personnage, il y a des histoires d’amour, on va découvrir que mon personnage a un secret. Mais ça, c’est impossible à dire.

Aurore Naszalyi : Un secret ? Mais il pourrait faire « Secret Story » ton personnage ?
Igor Deus : Il pourrait, il pourrait. Il serait vite découvert, je pense, mais je ne dirais rien.

Aurore Naszalyi : Cela à un rapport avec quoi ? La musique ?
Igor Deus : Non

Aurore Naszalyi : Sa façon d’être ?
Igor Deus : Oui, peut-être.

Aurore Naszalyi : Par rapport à son passé ?
Igor Deus : Un passé assez proche.

Aurore Naszalyi : Donc, il va arriver un événement qui va transformer ton personnage…
Igor Deus : Voilà, un événement qui va se passer juste avant la rentrée. Mes amis dans la série veulent le savoir, ils ne le savent pas, mais, au bout d’un moment, ils le découvriront sans que je leur dise.

Aurore Naszalyi : Tu as vu les anciens acteurs de « Nos Années Pension »?
Igor Deus : Oui, ils sont passés pour tourner. Il y avait Samuel Brafman (NDLR : Mathieu) qui est très sympa, qui nous a donné quelques conseils. Il nous a parlé de lui, comment il a ressenti le tournage de l’année dernière. Puis, il y a eu Lilly-Fleur Pointeaux et Joséphine Jobert (NDLR : Morgane et Amel) qui sont très gentilles, qui sont passées assez vite, on n’a pas eu le temps de parler énormément.

Aurore Naszalyi : Tu serais partant pour la prochaine saison ?
Igor Deus : Oui, il faut voir comment tout se passe. Je n’ai pas encore pris de décision parce que je ne sais pas encore comment cela va se passer, peut être qu’ils n’auront plus besoin de moi, peut être que si. Donc, on verra vraiment au jour le jour.

Aurore Naszalyi : Quels rôles aimerais-tu que l’on te propose par la suite ?
Igor Deus : Je ne sais pas. Je pense qu’il y a plein de rôles qui sont très intéressants, donc je n’ai pas de rôle précis. Ce que j’aimerais bien faire, c’est du cinéma, bien sûr, parce que je n’en ai jamais fait. Mais des rôles, je ne sais pas. Il y a des créations qui peuvent être superbes, même des rôles que je ne connais pas. Même au théâtre, il y a des rôles superbes. Des Tennessee Williams (auteur américain) peut-être.

Aurore Naszalyi : Après le tournage de « Nos Années Pension », quels sont tes projets ?
Igor Deus : Avec des potes on aimerait monter une pièce de théâtre qui s’appelle Mergan Buffalo. C’est un de mes projets immédiats. Après, j’ai des projets personnels. J’écris des scénarios, donc ça ce sont des projets à plus long terme.

Aurore Naszalyi : On te retrouvera peut-être derrière la caméra donc…
Igor Deus : Ça, je ne sais pas pour l’instant. Mais j’avais quelque chose que je voulais raconter tout simplement, j’ai commencé à écrire, et cela fait son chemin.

Aurore Naszalyi : Comment es-tu arrivé dans ce métier ?
Igor Deus : Mon père est comédien. Je l’ai toujours suivi au théâtre ou sur des tournages donc j’ai toujours baigné là-dedans. Et au fur et à mesure, c’est devenu une passion et quand je leur ai dit que je voulais être comédien donc ils n’ont pas pu dire « non ». Ils m’ont dit « Passe ton bac d’abord »

Aurore Naszalyi : Quels sont tes passions autres que la comédie ?
Igor Deus : Le sport. J’adore le sport. J’ai fait dix ans de football, je fais du volley en haut niveau, je fais un peu de boxe style, je fais du beach volley à fond, à fond les ballons.


Aurore Naszalyi : Tu aurais pu être sportif de haut niveau en fait…
Igor Deus : Oui, je pense. Mais je préfère ce métier. J’en ai peut-être plus besoin.


Aurore Naszalyi : Tu as participé à différents doublages, dont « Harry Potter »…
Igor Deus : Oui, c’était au tout début, quand j’ai commencé. Ce n’était pas un personnage précis, c’était des ambiances. C’est-à-dire, sur une action principale, il y a des personnages qui parlent derrière que le spectateur n’entend pas forcément, mais qu’il faut absolument doubler. C’est comme des bruits de fond. Sinon depuis, j’ai continué par exemple dans « Lettres d’Iwo Jima » en 2007 où je double un personnage plus important. Je double le meilleur ami du personnage principal.

Aurore Naszalyi : Comment es-tu arrivé au doublage ?
Igor Deus : C’est une voisine qui traduit les films en français pour la version audio pour que les comédiens puissent réaliser le doublage. Elle a fait « Les Simpsons », « Harry Potter » donc je lui ai dit que ça m’intéressait, que j’aimerais bien voir comment cela se passe. Elle m’a présenté des gens qui faisaient du doublage, et voilà…

Aurore Naszalyi : Tu aimerais bien te consacrer qu’au doublage ?
Igor Deus : Non, pas que du doublage. C’est très intéressant le doublage parce qu’on apprend plein de choses. Mais je préfère la comédie.

Aurore Naszalyi : En quoi ces disciplines sont si différentes ?
Igor Deus : Parce qu’il n’y a pas le même travail en amont sur les personnages. Il faut faire ce que l’acteur a fait.

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous parler de ton expérience dans le film « Neige noir » ?
Igor Deus : J’étais un peu plus jeune. J’étais un jeune garçon qui faisait, malgré lui, du trafic de drogue à travers un ourson en peluche, puisque la drogue était glissée dedans par l’intermédiaire du père. Et moi, j’interprétais le meilleur ami de ce garçon, c’était un petit second rôle.

Aurore Naszalyi : Tu as aussi fait pas mal de théâtre…
Igor Deus : J’ai fait un plus de théâtre que de télévision jusqu’alors. J’ai surtout fait le dernier spectacle de Robert Hossein, « N’ayez pas peur » au Palais des Sports. C’était sur le Pape Jean-Paul II, et moi, je faisais un de ses amis quand il était jeune, Zbigniev. C’était vraiment une expérience très sympa.

Aurore Naszalyi : Tu as un petit mot à ajouter à tes fans ?
Igor Deus : Qu’ils s’éclatent bien en regardant la saison 4 !


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 04:26

Rédigé par Aurore Naszalyi, le 24 février 2010

Publié pour la première fois sur www.webzinemaker.com/diary-mag/



Chanteuse principale du groupe dans « Nos Années Pension », Djinda Kane montre que même sans expérience dans la chanson, on peut avoir un rôle de cette importance.

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Aurore Naszalyi : Peux-tu te présenter ?
Djinda Kane : Je m’appelle Djinda Kane, je suis comédienne depuis peu puisque je débute avec « Nos Années Pension » et j’ai été mannequin. Depuis l’âge de 5 ans, je sais que je veux faire ce métier. Je suis née et j’ai grandi au Sénégal. Ma mère est française. J’ai de la famille en France, donc j’y vais régulièrement. Cela fait donc longtemps que j’habite en France. Je suis basée en France que depuis six ans, ce qui est déjà pas mal. Par contre, j’ai toujours su que je voulais devenir comédienne. J’ai fait trois ans d’acteurs studio, un an à Londres et deux ans à Paris à l’Eicar. Entre temps, j’ai fait des courts-métrages, j’ai fait des publicités en tant que comédienne et mannequin pour Vania. J'ai fait plusieurs courts-métrages via mon école, dont un qui s'appelle « Spin off the scene » qui est parti à Avignon et qui va aller l’année prochaine à Cannes.

Aurore Naszalyi : Pas trop stressée de reprendre le flambeau de Joséphine Jobert et Lilly-Fleur Pointeaux ?
Djinda Kane : Si, quand même ! Parce que la barre était placée assez haute à la fin de la troisième saison de « Nos Années Pension ». Mais bon, comme c’est un groupe totalement différent qui part sur de nouvelles bases, on va essayer de créer autre chose.

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous présenter ton personnage ?
Djinda Kane : Sacha est un personnage qui me correspond assez bien. Je ne veux pas me vanter, mais quand même : c’est une fille sympa, belle, intelligente, qui a du goût pour tout ce qui est artistique tel que la mode ou musique parce qu’elle chante. Elle est très sensible, elle a eu une enfance pas facile, parce qu’elle a grandi seulement avec sa mère qui l’a eu très tôt, donc ça a été difficile à gérer. C’est un peu la mère de sa propre mère.

Aurore Naszalyi : Que va-t-il arriver à ton personnage ?
Djinda Kane : Sacha était assez renfermée sur elle-même en rentrant en Internat. C’était son idée d’entrer dans l’internat pour favoriser ses études, pour pouvoir faire de la musique, et surtout pour être entourée constamment par ses amis qui sont presque sa seule famille, à part sa mère. À l'internat, elle va apprendre à être un peu plus indépendante et elle va apprendre plein de choses au niveau des relations humaines, au niveau de l’émancipation, de la jalousie, de la souffrance affective. Son coeur va beaucoup balancer...

Aurore Naszalyi : Pour qui ?
Djinda Kane : Je ne peux pas le dire…

Aurore Naszalyi : Comment as-tu été accueillie dans une équipe qui se connaissait déjà ?
Djinda Kane : Très bien. Il y a des anciens, mais il y a aussi beaucoup de nouveaux : au niveau des techniciens, à la régie, à la mise en scène. Mais c’est vrai qu’ils ont été très accueillants, ça n’a pas été trop difficile de s’intégrer. Et puis, c’est toujours mieux d’avoir une équipe qui connaît déjà le terrain, qui a déjà trois années derrière elle. On se sent plus encadré, plus en sécurité, car ce n’est pas comme si on débutait qu’on ne savait pas du tout où on allait, surtout que c’est une équipe qui a appris au fur et à mesure des saisons, qui s'est beaucoup améliorer et qui a beaucoup plus confiance en elle.

Aurore Naszalyi : Pour une comédienne débutante, tu n’as pas eu trop de difficultés à te maintenir à un rythme aussi soutenu que le tournage de "Nos Années Pension"?
Djinda Kane : On nous a beaucoup prévenus, on nous a dit que ça allait être difficile. Tellement que du coup, oui, c’est très difficile comme rythme, mais lorsque ton travail est ta passion, tu es prête à faire toutes les concessions. C’est un rythme qu’on a su prendre assez rapidement.

Aurore Naszalyi : Comment s’est passé ton recrutement pour « Nos Années Pension » ?
Djinda Kane : Cela s’est passé par casting. Le casting a été assez long. Ils m’ont fait venir une première fois au mois de janvier, une deuxième en mars, et une troisième réunion entre comédiens. Le tournage a débuté en juillet, donc ça a été une décision assez longue.

Aurore Naszalyi : Après « Nos Années Pension », quel rôle aimerais-tu que l’on te propose?
Djinda Kane : Je n’y ai jamais vraiment réfléchi. Étant comédienne plus studio et ayant fait beaucoup du théâtre, je suis prête à faire plusieurs rôles, c’est ça qui est intéressant, c’est de ne pas rester encrer dans un style de personnalité. Je ne cache pas que j’aimerais, comme tous les comédiens de télévision je pense, faire du cinéma.

Aurore Naszalyi : Tu n’as pas d’idées précises ?
Djinda Kane : Jusqu’à présent, je n’ai pas encore joué le rôle d’une vraie femme. Pas d’une adolescente. Une vraie femme, avec des responsabilités et avec beaucoup plus de profondeur.

Aurore Naszalyi : Quels sont tes projets après le tournage de « Nos Années Pension » ?
Djinda Kane : Je sais que je vais faire du théâtre au mois d’octobre (NDLR : Octobre 2009 – l'interview a été effectué en août 2009), je vais rentrer dans une troupe de théâtre pour l'année prochaine, mais après, je ne sais pas du tout, cela dépendra des rôles que l'on me propose, des castings et des rencontres…

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous raconter une anecdote du tournage de « Nos Années Pension » ?
Djinda Kane : J’aurais aimé vous présenter notre habilleuse, Brigitte, qui est très très spéciale. C'est une habilleuse d'une grande personnalité. Elle nous fait beaucoup rire parce qu’elle est très légère, elle détend l’atmosphère en disant des choses, soit ridicules, soit marrantes et j’aurais aimé vous la présenter.

Aurore Naszalyi : Comment es-tu arrivée dans ce métier ?
Djinda Kane : Depuis que je suis toute petite, c’est-à-dire lorsque j’ai eu une conscience assez développée pour réfléchir sur mon métier à venir. Depuis que j’ai 5 ans, je sais assez ce que je veux faire. À cet âge-là, je voulais déjà faire du théâtre. J’ai toujours voulu être comédienne, donc j’ai tout fait pour cela, j’ai eu beaucoup d’obstacles, ça continue, c’est toujours difficile d’atteindre son but parce que ce n’est pas un métier avec beaucoup de sécurité, avec des études strictes. C’est un métier assez artistique, c’est assez relatif. Mais je ne lâche pas l'affaire, je suis dessus !

Aurore Naszalyi : Sinon, tu serais partante pour une nouvelle saison de « Nos Années Pension »?
Djinda Kane : Carrément !

Aurore Naszalyi : Et les prochaines ?
Djinda Kane : Cela dépendra de ce qu'il m’arrive, mais oui je serai partante, je ne vais pas laisser Sacha comme ça. Au bout de trois saisons, on a peut-être envie de faire autre chose, effectivement, mais je pense que c’est intéressant d’aller au bout des choses. Après, les acteurs précédents avaient quand même épuisé une grande partie d’anecdotes de leurs personnages. Mais c’est vrai que c’est intéressant d’aller jusqu’au bout.

Aurore Naszalyi : Quelles sont tes passions dans la vie ?
Djinda Kane : Le cinéma, le théâtre, la musique... Je ne chante pas professionnellement, mais j'ai toujours écrit des chansons, chanter avec des amis. J’aime bien le volley-ball aussi.

Aurore Naszalyi : Un petit mot à ajouter à tes fans ?
Djinda Kane : Je suis pressée de leur donner du plaisir, d’avoir les retombées, qu’ils vont aimer et qu’on va pouvoir leur rendre cet amour.

Aurore Naszalyi : Comment s’est passée la rencontre avec les anciens ?
Djinda Kane : On s’est rencontré une première fois pour l’enregistrement des chansons, parce que Lilly-Fleur et Joséphine (NDLR : Morgane et Amel de la saison précédente) ont chanté une chanson intitulée « Nous vivons debout ». Ce sera le tube de l’année. Cela s’est très bien passé, ils nous ont beaucoup briefés, c’était assez cool, ça s’est bien passé.

Aurore Naszalyi : Qu’est-ce que tu as appris ? Est-ce que tu veux revenir sur des choses ?
Djinda Kane : Cela a été surtout des travaux de mannequin et beaucoup de travaux scolaires, des stages de danse, d’art, de combats, de dictions, du doublage pour des courts-métrages qu’ils font à l’école.


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 04:19
Rédigé par Aurore Naszalyi, le 24 février 2010
Publié pour la première fois sur www.webzinemaker.com/diary-mag


Aussi délirant que son personnage dans « Nos Années Pension », Ary Abittan a accepté de répondre à notre interview. Révélations sur le nouveau Bobor...

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Aurore Naszalyi : Vous jouez Bobor dans « Nos Années Pension » pour la troisième année consécutive. Quelle est l’évolution de ce personnage au cours de cette saison ?
Ary Abittan : Il est beaucoup plus humanisé Bobor, dans le sens où cette année, il va avoir un enfant. Il veut protéger encore une fois ses élèves, parce que les élèves qu’il a cette année, ce sont des stars. Il travaille beaucoup et il a besoin d’eux parce qu’ils « prennent des pieds », ils arrivent plus à dormir et ils sont pris dans un cercle vicieux parce qu’ils ne travaillent plus, ils ne font que des concerts et voilà, moi, je les protège.

Aurore Naszalyi : L’an dernier, vous avez tourné dans le film « Coco » avec Gad Elmaleh qui a été tourné au même endroit et à la même période que « Nos Années Pension » saison 3. Vous avez alterné entre les deux tournages ?
Ary Abittan : Bien sûr que non ! Parce que la scène qui a été tournée ici (NDLR : Le lieu de tournage de « Nos Années Pension »), je ne participais pas. La scène qui a été tournée ici, c’était l’hôpital suédois avec Gad Elmaleh et Gérard Depardieu uniquement.

Aurore Naszalyi : Quels sont vos projets ?
Ary Abittan : Je joue mon spectacle au Palais des Glaces à partir de septembre (NDLR : l’interview a été réalisée en août 2009) pour mon one man show. Je tourne le prochain film de Michael Youn aussi qui va s’appeler « Fatal Bazooka » (NDLR : Sortie prévue pour le 16 juin 2010). J’aurais le rôle d’un présentateur de télévision.

Aurore Naszalyi : Vous restez dans le style « comique » tout le temps donc ?
Ary Abittan : Pour l’instant, oui.

Aurore Naszalyi : Et quel genre de rôle aimeriez-vous que l’on vous propose par la suite ?
Ary Abittan : Vous savez les rôles qu’on nous propose en tant que comédien, c’est déjà très bien. Mais dans la comédie, je n’ai pas dit mon dernier mot encore, il y a de très très belles choses à dire, et à faire...

Aurore Naszalyi : Et si vous aviez la possibilité de choisir un rôle ?
Ary Abittan : Une belle histoire d’amour…

Aurore Naszalyi : Comment avez-vous été accueilli dans une série où tout le monde se connaissait déjà ?
Ary Abittan : J’ai été très bien accueilli parce que j’ai créé ce personnage de toutes pièces. Au départ, ce n’était pas du tout écrit comme ça, c’était l’histoire de Bobor qui était plus un mec type armé, très sec. Et maintenant, il est beaucoup plus ironique et comique dans le sens où il va dédramatiser chaque situation, et en même temps, un peu pervers puisqu’il va distribuer des heures de colle à tord et à travers aux élèves, mais uniquement pour les faire reposer.

Aurore Naszalyi : Et les réalisateurs ne vous ont pas dit « C’est écrit comme ça et puis c’est tout » ?
Ary Abittan : En général, ça se passe comme ça, mais lorsque l’on propose des choses qui peuvent être mieux et pour le réalisateur, et pour la série, au contraire, ils sont très contents.

Aurore Naszalyi : Vous avez surtout fait du comique. Vous n’avez pas peur de ne pas être pris au sérieux pour des rôles plus sérieux ?
Ary Abittan : En fait, c’est l’histoire des comédiens, il faut bien commencer par quelque chose ! C’est comme celui qui commence par jouer un rôle avec une histoire d’amour, on ne va pas lui donner un rôle comique à faire. Pour l’instant, je n’ai pas pour objectif de casser mon image. Mais je ne me plains pas du tout. Mais ça va venir… Encore une fois, dans le comique, il y a déjà tellement de choses à dire !

Aurore Naszalyi : Vous n’avez pas peur d’être enfermé dans votre rôle de comique ?
Ary Abittan : Non, je n’ai pas peur de ça. Si je fais une carrière que dans le comique, cela ne me gênerait pas.

Aurore Naszalyi : Comment avez-vous débuté dans ce métier ?
Ary Abittan : J’ai créé mon premier spectacle, j’avais 20 ans. Et j’ai joué au théâtre à Paris au Splendide, je ne faisais que des lundis à l’époque. Et j’ai commencé comme ça : à écrire mon spectacle et à le jouer sur Paris.

Aurore Naszalyi : Et après, vous avez été repéré…
Ary Abittan : J’ai été repéré par Pierre Perret… Non, je déconne ! (rires) Oui, j’ai fait mon spectacle, à l’époque on les appelait encore « Les imprésaries », un imprésario qui s’appelait Eddie Maroui - qui est décédé à présent - qui était venu me voir, et avec qui j’ai travaillé pendant trois ans à faire des spectacles en province.

Aurore Naszalyi : Vous avez un petit mot à ajouter aux fans de « Nos Années Pension »…
Ary Abittan : Je voudrais leur dire « Merci » déjà, de me tenir autant de messages de sympathie et d’amour. Parce qu’avoir ce réseau social sur Internet qui s’appelle Facebook, je reçois énormément de messages de sympathies concernant mon personnage qui m’encouragent à déconner et à en faire plus. J’ai envie de leur dire « Merci d’être fidèle à la série » et « Merci d’être fidèle à leur personnage »

Aurore Naszalyi : Est-ce que vous êtes aussi « déconneur » dans la vie de tous les jours ?
Ary Abittan : Je ne sais pas si c’est à moi de répondre à cette question. Mais je pense que si vous posez la question à mes amis, je pense qu’ils vont vous dire que « oui » et même au-delà…

Aurore Naszalyi : Au-delà ?...
Ary Abittan : Oui, je déconne encore plus dans la vie qu’à l’écran !


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 04:06

Rédigé par Aurore Naszalyi, le 23 février 2010

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Seule rescapée de « Nos Années Pension », Sabine Perraud nous raconte comment elle a passé le relais aux petits nouveaux… Attention SPOILERS !

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Aurore Naszalyi : Tu es la « rescapée » de « Nos Années Pension » cette année. Pas trop stressée ?
Sabine Perraud : Non, pas du tout. J’étais beaucoup plus stressée l’an dernier parce que je venais d’arriver et qu’il y avait un rythme auquel tout le monde était habitué alors que j’étais la petite nouvelle avec Samuel Brafman. Et donc, j’étais un peu plus angoissée. Là, je me sentais un peu comme à la maison. J’étais triste quand j’ai su que les autres ne continuaient pas. J’aurais voulu continuer avec mes amis de l’année dernière puisque je me retrouve la seule terminale, comme tous les autres sont des secondes…

Aurore Naszalyi : Comment as-tu été contactée par la production de « Nos Années Pension » ?
Sabine Perraud : J’ai fait un casting l’année dernière. En plus, il se trouve que lorsque j’ai passé le casting j’étais malade, j’avais la coqueluche - ce que l’on n’attrape pas quand on est adulte normalement, c’est une maladie infantile. J’avais de la fièvre, la voix complètement cassée et épuisée. J’étais tellement fatiguée que ça s’est hyper bien passé parce que j’ai lâché prise, et que le personnage m’allait plutôt bien et cela me plaisait assez de le faire. Elle était un peu autoritaire, je la trouvais un peu rigolote. Elle était plus adulte par rapport aux autres personnages. Et comme je suis un peu plus vieille, ça passait bien. Et ils ont failli ne pas me prendre parce que j’avais la voix cassée - comme j’étais malade - à cause de la voix de Lilly-Fleur Pointeaux qui avait déjà la voix un peu cassée parce qu’elle chantait. Alors, ils m’ont dit « Il va y avoir un problème parce que vous avez trop la même voix cassée toutes les deux », mais je leur ai dit « Mais non, je n’ai pas la voix cassée, je suis malade, ce n’est pas ma faute » » et après ça a marché !

Aurore Naszalyi : L’an dernier, comment as-tu été accueillie sur un tournage où tout le monde se connaissait déjà ?
Sabine Perraud : Ce qui m’a facilité les choses, c’est que l’on était deux nouveaux comme il y en avait deux qui étaient partis. Donc Samuel et moi, on s’est vachement rapprochés parce qu’on était tout frais, on était pimpants, on était contents d’être sur ce tournage, on trouvait ça sympa. Les anciens étaient un peu fatigués, cela faisait la troisième année qu’il faisait ça. Mais la sauce a pris tout de suite parce qu’on vivait tous ensemble dans un hôtel, et donc, on s’est vraiment très très bien entendu et on était comme une petite famille. Vraiment, il y a eu une ambiance incroyable l’année dernière. Cela a super bien pris, on est vraiment devenus amis et on a continué à se voir après.

Aurore Naszalyi : Que va-t-il se passer pour ton personnage cette saison ?
Sabine Perraud : C’est la survivante du lycée, elle a raté son bac donc, l’objectif c’est vraiment d’avoir son bac cette fois-ci, et avec mention parce qu’elle veut faire une grande école, donc elle bosse pas mal. Et il y a sa petite sœur qui la rejoint avec son groupe de musique qui est déjà connue. Sa petite sœur est une vraie peste ! C’est-à-dire, autant Zoé était un peu peste l’année dernière, autant c’était de la rigolade à côté de sa petite sœur qui est un monstre. C’est vraiment la petite teigneuse qui lui fait des misères. En gros, les deux sœurs se crêpent pas mal le chignon. En même temps, mon histoire d’amour avec Mathieu, le jardinier, s’arrête parce que, lui, s’en va. Puis je tombe amoureuse d’un des copains de ma sœur, qui fait de la musique aussi, Julien Valkeur (NDLR : interprété par Igor Deus) et que je les connais tous depuis des années puisque ce sont les copains de ma petite sœur. Il est en seconde, moi en terminal. On vit une histoire d’amour assez brève parce que moi, je suis plus âgée donc j’ai un rapport comme ça avec tous où je les réconforte, je les rassure. Je suis la fille très cartésienne, les pieds sur terre qui essayent d’arranger les situations et les conflits. C’est un peu ça tout le long. Ce garçon va m’écrire deux chansons que je vais chanter avec eux, et leur manager va me proposer d’enregistrer la chanson pour en faire un tube. Mais je refuse pour ne pas me fâcher avec ma sœur - parce qu’elle ne supporte pas que je puisse lui voler la vedette. Donc, elle se met un peu plus en retrait pour laisser la place à sa sœur. Parce que, dans le fond, elle aime vraiment sa sœur.

Aurore Naszalyi : Tu as changée de coupe cette année…
Sabine Perraud : Oui, on m’a dit qu’il fallait un nouveau look. L’an dernier, ils ne voulaient pas que je sois trop blonde à cause de Lilly-Fleur Pointeaux donc on ne s’était pas trop posé la question. Mais cette année, ils m’ont dit « Il faut que tu te coupes les cheveux pour rajeunir » parce qu’ils ont des idées très déterminées sur les personnages. Au début, j’ai dit que ça m’embêtait parce que j’avais une tournée de théâtre en prévision, et comme c’est pièce d’époque, ça allait être compliqué. Mais ils m’ont dit qu’ils me trouveraient un postiche pour compenser. Et finalement, je suis contente parce que c’est plutôt mignon.

Aurore Naszalyi : Ils t’ont fait cette coupe pour avoir l’air plus jeune, mais pourtant, tu parais plus âgée avec…
Sabine Perraud : Oui, c’est vrai. C’était censé me rajeunir, mais tout le monde m’a dit qu’au contraire, cela fait plus femme. Mais bon, tant pis pour eux… mais tant mieux pour moi !


Aurore Naszalyi : Quelques anciens réapparaitront cette année. Est-ce que tu peux nous en parler ?
Sabine Perraud : Oui, c’est vite fait. Il y a Joséphine Jobert et Lilly-Fleur Pointeaux qui reviennent parce qu’au début, ma petite sœur a des problèmes avec son groupe, ils sont tous démotivés, ils sont presque au bord de la rupture. Donc, je me dis que le seul moyen de les aider, c’est peut être de contacter les anciens qui peuvent leur donner des conseils, même si ça n’a rien à voir puisque les anciens n’étaient pas vraiment très professionnels au début alors que, eux, ma petite sœur et son groupe quant ils arrivent au lycée, ils ont déjà un groupe connu. Donc elles vont venir, elles vont s’incruster en douce dans le lycée. Elles se font chopées par Bobor qui les virent, mais elles se ré incrustent. Et là c’est la surprise, je ne peux pas le révéler tout de suite, mais d’une drôle de façon, et c’est assez drôle de les voir débarquer le temps d’une journée pour donner des conseils au groupe. Et Samuel Brafman, on le voit au début, dans la première vague, mais après on ne le voit plus. Il vient au début, on a une rupture, il y a ma sœur qui lui fait plus ou moins du rentre-dedans. De toute façon, c’est un peu le spécialiste, c’est le personnage qui aura eu des histoires avec toutes les filles du groupe, sauf Lilly-Fleur (NDLR : Pointeaux alias Morgane) et à la fin, il s’en va parce qu’il a eu une promotion.


Aurore Naszalyi : Tu serais partante pour une saison 5 ?
Sabine Perraud : Ce sera un peu compliqué parce que mon personnage a son bac, donc je ne sais pas dans quel contexte ils me feraient revenir. Bon, après, s’ils me proposent un rôle de pionne, ça pourrait être marrant. Cela va dépendre de mon emploi du temps de l’année prochaine, parce que j’ai d’autres projets en vue. Donc si je suis disponible, je n’ai rien d’autre à faire pourquoi pas, parce que cela me fait plaisir, même si le tournage n’est pas évident parce que c’est intense, c’est du boulot, on s’amuse bien, il y a une bonne ambiance. Mais c’est plus sympa d’être dans les rôles d’adolescents que des rôles d’adultes parce qu’il y a plus de liberté dans les rôles d’adolescents, c’est plus marrant.

Aurore Naszalyi : Quels sont tes projets ?
Sabine Perraud : J’ai des répétitions peu de temps après la rentrée (NDLR : l’interview a été réalisée en août 2009) pour une pièce de théâtre qui est adaptée de « Hibernatus » qui était un film avec Louis de Funès, et qui va se jouer en tournée. On part six mois en tournée, puis après, à partir du mois de novembre, je ne sais pas encore, tout est un peu décalé. Il y a Yohann Sauveur - qui était le présentateur de KD2A et qui joue dans « Chante » aussi actuellement - avec d’autres comédiens plus âgés. Après cette tournée de six mois, j’ai une autre série en vue. Je préfère ne pas en parler parce que c’est en cours d’écriture, mais je pense que ce serait pour la fin de l’année scolaire. Et après, si j’ai une pièce musicale qui serait aussi en tournée, mais ce sera plus fin 2009.

Aurore Naszalyi : Est-ce que tu as des nouvelles des anciens acteurs de « Nos Années Pension » en dehors des tournages ?
Sabine Perraud : Oui, régulièrement. Moins en ce moment parce que je sais que tout le monde est un peu occupé (NDLR : toujours en sachant que l’interview a été réalisée en août 2009). Joséphine Jobert était partie pendant trois mois en Nouvelle-Calédonie pour la série « Foudre ». Lilly-Fleur Pointeaux joue au théâtre en ce moment. Je suis allée la voir d’ailleurs. On faisait du sport régulièrement ensemble entre filles. On fait souvent des petits diners, on se voit entre filles. Avec Samuel Brafman aussi. Il n’y a que James Champel que je n’ai pas revu depuis un an. Il est assez torturé, c’est un très bon acteur, il est adorable, mais je pense qu’il doute beaucoup, il est beaucoup dans la remise en question. Il disparait comme ça, et puis il réapparait !

Aurore Naszalyi : Tu chantes dans la série. Mais chantes-tu aussi dans la vie ?
Sabine Perraud : Oui. Je chante depuis quelque temps, et j’ai des petits projets aussi dans la musique, j’ai des projets aussi de scène. Mon univers, c’est plutôt le jazz, mais j’aime beaucoup chanter. Je ne considère pas comme chanteuse puisque je suis comédienne. Je n’arrive pas à assumer le fait d’être chanteuse, mais cela me plait bien.

Aurore Naszalyi : Pourquoi n’arrives-tu pas à assumer le métier de chanteuse ?
Sabine Perraud : J’ai l’impression de prendre une place qui n’est pas la mienne. J’aime bien chanter, mais je ne me sens pas chanteuse.

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous donner une anecdote de « Nos Années Pension » ?
Sabine Perraud : L’année dernière, comme on s’entendait vraiment tous bien et que l’on rigolait beaucoup, je crois que j’ai eu l’un de mes plus gros fous rires avec Lilly-Fleur Pointeaux. C’était terrible, on a eu des fous rires toute la dernière vague l’année dernière, on était super fatigué et on ne pouvait même plus se regarder. On avait déconné tous les soirs en révisant nos textes ensemble, on les apprenait plus ou moins, on faisait des lectures comme ça. Et on avait déconné sur une phrase qu’elle devait dire du genre « Tu sais depuis combien de temps je suis en pension ? Cinq ans. Le tableau, tu sais quel âge il a ? Cinq ans. », et on avait déconné là-dessus. Et arrivée au moment de la scène, elle devait se servir un jus d’orange, on devait parler, et moi j’arrive, et au moment de cette réplique, je vois son œil qui frise alors je souris et là, elle commence à exploser de rire et elle me crache le jus d’orange dessus. Et après… im-po-ssible ! On a dû la refaire dix fois, mais on a eu la même chose le lendemain avec moi mangeant des spaghettis. Je devais manger des spaghettis qui étaient vraiment dégoutantes. Et je lui crachais dessus et c’était ça non-stop. C’est-à-dire qu’à la fin on ne pouvait plus jouer les uns avec les autres tellement on ne pouvait plus se regarder en fait. Je me marrais en revoyant les épisodes parce qu’on ne se regardait même plus. On s’arrangeait pour ne plus se regarder, car on est mort de rire tout le temps. Heureusement, ils ont fait un bon montage !

Aurore Naszalyi : C’est dommage qu’ils ne fassent pas un bêtisier…
Sabine Perraud : Oui, je sais. On leur avait dit pourtant. Même les petits suppléments où il y a toujours un peu de déconne, c’est dans les personnages, ce n’est pas nous, les acteurs. C’est toujours les personnages qui font « de la déconne ». C’est souvent Bobor, car c’est lui qui fait les plus grosses pitreries, mais ce n’est jamais nous. C’est dommage, car il y a des trucs marrants.

Aurore Naszalyi : Tu ne sais pas s’ils vont sortir un DVD ?
Sabine Perraud : Je n’en ai aucune idée. Je sais que les fans demandent tout le temps depuis un moment. J’imagine que oui. Au bout de la troisième saison ils auraient dû, mais à priori… Peut-être qu’ils attendent la quatrième ? Je ne sais pas trop…

Aurore Naszalyi : Quel rôle aimerais-tu que l’on te propose par la suite ?
Sabine Perraud : J’aimerais beaucoup tourner un film d’époque, j’adore ça. Sinon, j’aimerais bien jouer un rôle un peu dur parce que le problème, c’est que j’ai un visage assez doux. Dans ce personnage-là, j’avais le rôle d’une peste - je fais bien la peste - mais j’aimerais bien jouer un rôle d’avocate, une fille un peu garçon manqué, pas toujours des filles un peu fragiles, un peu précieuses. J’aimerais jouer avec mon image, avoir un personnage un peu fort.


Aurore Naszalyi : Tu as joué dans « Plus belle la vie ». Le rythme de tournage est-il différent de « Nos Années Pension » ?
Sabine Perraud : Il n’y a pas tellement de différence avec le tournage de « Nos Années Pension » au niveau du rythme. La seule différence, c’est que sur « Plus Belle la Vie », ils prémontent sur le plateau pour que cela aille encore plus vite. C’est-à-dire, la seconde où l’on a fini de tourner la scène, ils ont un ordinateur qui est relié directement sur le plateau, et ils commencent à faire le montage. Donc, cela va très très vite… Et moi, j’ai fait le (premier) prime donc on a tourné beaucoup d’extérieurs. Je jouais la meurtrière au visage d’ange… (petit rire mauvais - inquiétant)

Aurore Naszalyi : Que s’est-il passé pour ton personnage ?...
Sabine Perraud : Mon personnage était en prison – mais de toute façon, ils sont tous en prison un moment donné dans « Plus Belle la Vie », je ne sais pas pourquoi – et on m’a accusé d’avoir tué un homme, et son frère m’a trouvé un super avocat, Malik, qui me fait sortir. Et son frère kidnappe son avocat et sa fiancée pour les tuer parce qu’il est complètement malade, il est jaloux. Et après, on se rend compte qu’il se déguise en moi et qui tue tous les hommes qui m’approchent parce qu’il est complètement malade, il est schizophrène et à la fin, mon personnage le défenestre, le pousse par la fenêtre et le tue. C’est gai (rires), mais c’était pas mal à jouer ! Après, elle est partie parce qu’elle voulait changer de cap. On m’a proposé de revenir, mais je n’ai pas eu envie parce que je voulais passer à autre chose. C’était tentant parce que l’ambiance est sympathique, mais le problème ce que « Plus Belle la Vie » a une image assez forte. J’ai un peu peur que ça me colle à la peau…

Aurore Naszalyi : Et tu n’as pas cette peur pour « Nos Années Pension »…
Sabine Perraud : Pas tant que ça parce que c’est un public assez jeune et que c’est diffusé le samedi matin. Mais c’est le problème des séries, c’est compliqué d’y rester longtemps parce qu’après, l’image est assez forte. C’est pour cela que je ne pense pas y retourner.

Aurore Naszalyi : Pour en revenir à « Plus Belle la Vie », tu as dit dans une interview que tu étais réticente au début…
Sabine Perraud : Au début, je ne savais pas ce que ça allait être, j’avais quelques préjugés sur la série et l’image que cela pouvait avoir. Mais au final, j’étais contente de le faire, c’était une bonne expérience.

Aurore Naszalyi : Tu as joué dans « Incontrôlable » avec Michael Youn…
Sabine Perraud : J’ai joué l’une des filles de Thierry Lhermitte et une petite fille d’Hélène de Fougerolles dans ce film. Ce film était en quelque sorte une version française de « The Mask » avec Jim Carrey. Michael Youn joue un personnage un peu fou. Il joue un être un peu double, il est plus ou moins amoureux d’Hélène de Fougerolles dans le film. Ce n’était pas un rôle très important, on devait – mes sœurs dans le film et moi - avoir plus de scènes, mais au final, beaucoup de choses ont été coupées au montage parce qu’il y avait trop de séquences. Mais c’était une bonne expérience, c’était très sympa, c’était avec des gens amusants et on a eu des scènes marrantes. Notamment une scène où on était tous à table, on devait manger de la soupe. Déjà, c’était une vieille soupe qu’on nous a servie le matin qui était chaude, mais le soir qui était froide et qu’il y avait à la fin de la journée de la poussière et des poils dedans, alors on faisait semblant de la manger. Et il y a la grand-mère, qui devait manger des morceaux de pain, les mâchouiller, et les cracher sur la table. Cela me dégoutait – parce que je suis un peu maniaque - et il y a morceau de pain qui a atterri sur le bord de mon assiette et j’étais au bord de la nausée. C’était horrible. Les scènes où l’on doit manger, c’est toujours un enfer. On doit manger quinze fois, etc. Mais c’était une bonne expérience.

Aurore Naszalyi : Tu as tourné deux fois avec Thierry Lhermitte… (« Le Prof » et « Incontrôlable »)
Sabine Perraud : Dans « Le Prof », c’était ma toute première expérience. J’ai fait une petite apparition où j’étais l’une des élèves. Mais bon, à l’époque, je crois que l’on ne s’était même pas vu !

Aurore Naszalyi : Qu’est-ce que cela fait de tourner avec un grand acteur du cinéma ?
Sabine Perraud : C’est assez impressionnant : il est assez impressionnant Thierry Lhermitte : il a du charisme, il est très professionnel, il connait bien son métier, il est efficace, il est très poli, il est discret. Il ne s’étale pas beaucoup sur lui, mais il est très professionnel, et c’est un très bel homme en plus, il a des grands yeux bleus. C’est juste respect : on regarde, on ne dit rien.

Aurore Naszalyi : Tu as aussi tourné dans le premier clip de Grégory Lemarchal. Quel souvenir en gardes-tu ?
Sabine Perraud : J’avais passé des essais pour le clip. Je savais que Grégory était le gagnant de la Star Academy, mais je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. Il était très timide, donc, finalement on ne s’était pas beaucoup parlé. C’était vraiment une journée chouette. Déjà à l’époque, il était bien malade, donc ils ont dû lui refaire trois fois son maquillage tellement il était pâlot et fatigué. Mais c’était un garçon d’une grande gentillesse. Je me souviens qu’il avait chanté devant nous, c’était vraiment très impressionnant. Je me souviens qu’il était très impressionné parce qu’il fallait que l’on s’embrasse à la fin du clip et c’était son premier baiser de cinéma. Il était mort de trouille et il était dans une salle de cinéma. Moi, je partais, lui il me rattrapait et c’était les cheveux dans le vent, c’était assez drôle et on devait s’embrasser, tous les figurants était mort de rire, qui l’adoraient déjà, et ils ont applaudis après tellement c’était terrible. Moi aussi j’étais impressionnée parce que ce n’est jamais agréable… enfin, c’est toujours déstabilisant quand tout le monde regarde. On a l’impression de pénétrer dans son intimité, c’est bizarre. Mais on a passé une superbe journée…

Aurore Naszalyi : Dans le making of du clip, j’ai vu que vous faisiez semblant de vous embrasser. Et à un moment, tu disais « Moi, je m’en fiche, on peut le faire pour de vrai, ça ne me dérange pas ». Parce qu’au début, vous vous rapprochiez juste pour les prises, mais vous ne vous embrassiez pas tout de suite.
Sabine Perraud : Oui, cette technique on l’emploi souvent, même sur le tournage « Nos Années Pension » lors des répétitions, on ne s’embrasse pas vraiment. On attend vraiment le dernier moment, on n’est pas là pour en profiter non plus, c’est un métier, on fait semblant, ce n’est pas un plaisir personnel. On fait juste ce qu’on a faire.

Aurore Naszalyi : Tu l’as revu après le tournage ?
Sabine Perraud : Non, on ne s’est pas revu. On avait échangé nos numéros, deux-trois textos, mais pas plus. On s’est perdu de vue, comme souvent dans ces métiers. C’est difficile de garder des liens avec les gens.

Aurore Naszalyi : Tu n’étais pas un peu choquée lorsque tu as appris son décès ?
Sabine Perraud : Si. Surtout que le jour où j’ai appris ça, j’étais à un enterrement, alors c’était la journée ! J’étais à l’enterrement d’un ami de mes parents, je n’étais déjà pas gaie, et en plus, on m’appelle en me disant « Grégory Lemarchal est mort ». Ça m’a plombée. Je ne le connaissais pas bien, mais c’est vrai que j’étais triste pour lui, même si tout le monde savait qu’il ne dépasserait pas les trente ans avec cette maladie.

Aurore Naszalyi : Comment es-tu arrivé dans le métier au départ ?
Sabine Perraud : J’avais dix-sept ans. J’ai passé mon bac à seize ans, j’étais un peu en avance, j’ai commencé des études de droit, et comme j’étais très très timide, j’ai commencé à prendre des cours de théâtre pour désinhiber un peu et ça a été le coup de foudre. J’ai trouvé un prof génial qui m’a donné le goût de ça. J’ai alors décidé d’en faire mon métier. J’ai commencé comme ça, et ça fait dix ans…

Aurore Naszalyi : Sinon, tu as petit mot à ajouter à tes fans ?
Sabine Perraud : J’étais super touchée, car j’ai reçu beaucoup de très gentils mails, car j’ai ouvert un Facebook ouvert à tous avec des photos de tournages où j’accepte tous les fans. J’avais un peu peur l’an dernier quand je suis arrivée. Lorsque j’ai tourné dans « Plus Belle la Vie », j’ai reçu beaucoup de lettres de fans, les gens m’ont beaucoup aimé parce que j’avais un rôle de gentille, de victime. Et pour « Nos Années Pension », je suis arrivée avec un rôle de peste, je me suis dit « Les gens vont me détester, ils vont me jeter des tomates dans la rue parce que je suis méchante avec Morgane ». Je m’attendais à ce que les gens ne m’apprécient pas beaucoup. Cela a été un peu long parce que, quelque part, je remplaçais un peu Alexandra Naoum. Alors qu’en fait, les gens étaient adorables. J’ai reçu beaucoup de très gentils mails sur Facebook et ça m’a touchée. Donc, je remercie les fans de quand même bien m’aimer, d’avoir su voir derrière la dureté, la sévérité de Zoé.

Aurore Naszalyi : Tu réponds à tes fans ?
Sabine Perraud : Je réponds dès que je peux. Là, en ce moment, y a des fans qui m’envoient des mails, et je n’ai pas toujours le temps parce qu’on est sur le tournage. Mais j’essaie, très régulièrement de répondre. Par contre, par courrier postal, il faut m’envoyer une enveloppe avec un timbre parce qu’il y a plein de gens qui ne le font pas, et c’est plus simple.


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 03:47

Rédigé par Aurore Naszalyi, le 23 février 2010

Publié pour la première fois sur www.webzinemaker.com/diary-mag/

 

 

Loin de son rôle de peste dans « Nos Années Pension », Zoé Corraface répond à toutes les questions de l’équipe de Diary-Mag. Même à celles qui fâchent…


Exclusif Diary-Mag !Fille du comédien Georges Corraface, Zoé nous montre que, malgré sa jeune expérience, elle a plus d’une corde à son arc et sait exister seule. Rencontre avec celle qui aurait pu jouer le rôle de Sacha…

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Aurore Naszalyi : Peux-tu te présenter ?
Zoé Corraface : Je m’appelle Zoé Corraface, j’ai 22 ans. J’ai fait plusieurs écoles : une de comédie musicale, deux de cinéma. Après, j’ai fait des stages d’acteur devant la caméra à New York, à Londres et à Paris. Ensuite, j’ai participé à des courts métrages, des voix pour des dessins animés et des films institutionnels.

Aurore Naszalyi : Des films institutionnels ?
Zoé Corraface : Oui. C’est comme des publicités, sauf que cela reste à l’intérieur de l’entreprise pour présenter leurs nouveaux produits aux clients. Mais ce n’est pas diffusé à la télévision. Celui que j’ai fait, c’était pour Sony.

Aurore Naszalyi : Comment s’est passé ton recrutement dans « Nos Années Pension» ?
Zoé Corraface : Mon agent m’a appelé pour me dire qu’il y avait un casting. À la base, je postulais pour le rôle de Sacha (NDLR : joué par Djinda Kane) parce que comme elle, je suis chanteuse aussi dans la vie. Le rôle correspondait à ce niveau-là, car comme Sacha est la chanteuse principale du groupe, donc on s’est dit « Voilà, c’est très bien ». Après, on m’a rappelé en me disant que, finalement, le rôle d’Alix me correspondait mieux. Je suis donc revenue une deuxième fois. Et ensuite, je suis revenue une troisième fois où l’on était tous ensemble entre comédiens pour voir si cela fonctionnait.

Aurore Naszalyi : Les anciens, que deviennent-ils ?
Zoé Corraface : Sabine Perraud (NDLR : Zoé dans la série) est toujours là cette saison. Samuel Brafman est venu la première semaine, il a eu trois jours de tournage. Et les filles (NDLR : Lilly-Fleur Pointeaux et Joséphine Jobert alias Morgane et Amel) aussi pour deux jours de tournage. Elles reviennent pour nous expliquer les problèmes qu’ils ont eus en ayant un groupe dans l’enceinte d’un lycée. Ils disent que c’est normal qu’il y ait des tensions, etc. C’est le personnage de Sabine qui organise cette rencontre avec Julien (NDLR : interprété par Igor Deus) qui est l’un des nouveaux personnages.

Aurore Naszalyi : Tu n’es pas trop stressée de reprendre le flambeau de Lilly-Fleur Pointeaux et de Joséphine Jobert ?
Zoé Corraface : Si un peu. Je n’appellerais pas ça « stressée », mais leurs saisons ont eu du succès, et on a surtout envie que leurs fans nous acceptent. Leurs personnages ont tout de même été présents durant trois saisons, donc ils s’attachent à des personnages et d’un coup, ils s’en vont. À mon avis, ils auront du mal à nous accepter, mais je pense que quand ils auront regardé un peu les épisodes, ils verront que c’est toujours la même série, que les personnages sont toujours attachants. Mais bon, au début, on a toujours un peu peur. Mais ça devrait aller, je pense.

Aurore Naszalyi : En quoi cette saison va-t-elle être différente selon toi ?
Zoé Corraface : Les intrigues sont différentes. Dans la première saison avec les précédents comédiens, les personnages ne se connaissaient pas et qui décident ensemble de créer un groupe. À l’inverse, nos personnages se connaissent depuis la maternelle, ils ont grandi ensemble et ils ont un groupe depuis un moment. Et ce groupe a fait une chanson qui a cartonné sur le net. Et grâce à cela, ils ont déjà une petite notoriété à l’internat dès leur arrivée. Le but pour nos personnages, en venant à «Saint Ex » c’est de garder leurs objectifs au niveau des études : le bac. Pour eux, c’est très important de l’avoir et de garder les pieds sur terre, de ne pas péter les plombs pour ne pas prendre la grosse
tête.

Aurore Naszalyi : Tu as ton bac. Jouer une lycéenne, cela ne te rappelle pas des souvenirs ?
Zoé Corraface : Complètement ! C’est très marrant, je trouve cela génial. C’est un peu une deuxième chance de retrouver l’adolescence.

Aurore Naszalyi : Tu as regardé les précédentes saisons de « Nos Années Pension » ?
Zoé Corraface : Oui ! J’ai tout regardé : les trois saisons !

Aurore Naszalyi : Avant ou après avoir su que tu avais obtenu le rôle ?
Zoé Corraface : J’ai regardé après avoir eu le rôle, je ne connaissais pas en fait, car je n’avais pas des horaires qui faisaient que j’étais devant la télévision le samedi matin malheureusement. Alors que quand j’étais étudiante, je regardais toujours KD2A. Mais je me suis rattrapée!

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous présenter ton personnage ? (Zoé Corraface sourit, puis se met à rire) A mon avis, ça va être une chipie…
Zoé Corraface : Alix est la petite sœur de Zoé (NDLR : joué par Sabine Perraud). Ses amis et elle sont très proches et se connaissent très bien, donc même si elle a un côté « pestouille » dirons-nous, tout le monde sait pourquoi elle fait ça. Et elle ne fait jamais ça par pur hasard, par pure envie de blesser les gens. Elle fait ça parce qu’on l’a blessée. Et parfois, elle fait des choses un peu peste pour rétablir des situations qui, selon elle, n’étaient pas justes. Mais c’est quelqu’un pour qui l’amitié prime, c’est le plus important pour elle. Elle a cette espèce de tension avec sa sœur a cause d'une histoire de famille - Alix pense que sa mère la un peu délaissée à la naissance de Nola - et je pense que tout le monde peut se retrouver dans ce genre de petits conflit entre sœurs. Je pense que c’est quelqu’un qui a besoin d’être avec ses amis et qui leur donne tout. Mais s’il y a des gens qui la dérangent ou des gens avec qui elle n’a pas vraiment de relation d’amitié, elle ne va pas être spécialement gentille (rires)

Aurore Naszalyi : Que va-t-il se passer pour ton personnage ?
Zoé Corraface : Il va se passer plein de choses, elle va beaucoup apprendre sur elle-même et elle va beaucoup grandir. Elle va comprendre que ses amis sont toujours là, mais qu’il faut la recadrer de temps en temps quand même parce qu’elle va un peu trop loin. Le fait de fréquenter le même internat que sa soeur, malgrès quelques petites disputes, va finalement la faire se rapprocher d'elle, leurs tensions vont s'effacer et elle va grandir de cet expérience.

Aurore Naszalyi : Comment as-tu été accueillie dans une équipe où tout le monde se connaissait déjà ?
Zoé Corraface : Très bien. C’est peut-être une équipe qui se connaissait déjà, mais comme il y a trois vagues différentes avec trois réalisateurs différents, et donc, trois changements dans l’équipe. Donc ce ne sont pas toujours les mêmes personnes, c’est une façon de travailler différente à chaque fois : chaque vague est une nouvelle aventure et on s’apprivoise, tout le monde s’entend très très bien. En tout cas, moi je suis très contente, c’est juste génial. Et même avec les autres personnages qui étaient là auparavant, on s’entend tous très bien, c’était marrant, c’était comme si c’était des anciens potes.

Aurore Naszalyi : Tu serais partante pour la prochaine saison ?
Zoé Corraface : Oui. Je suis toute jeune, toute nouvelle, j’ai envie de faire des choses, j’ai envie de travailler, donc pour l’instant, je n’en suis pas à réfléchir si « oui » ou « non » ça me tente de faire une nouvelle saison comme cela a été le cas pour les précédents comédiens. Cela dit, cela n’empêche pas d’avoir l’envie de faire d’autres projets, de travailler sur scène comme derrière la caméra.

Aurore Naszalyi : Après « Nos Années Pension », quel genre de rôle aimerais-tu que l’on te propose ?
Zoé Corraface : Un peu tout. Je n’ai pas vraiment de vision spécifique, après, c’est toujours intéressant de travailler sur quelque chose qui est en contraste avec que je fais maintenant, c’est-à-dire qu’au lieu de jouer une adolescente, je joue quelqu’un de mon âge avec d’autres situations. Mais en tout cas, je vais être sur scène au mois de novembre (NDLR : l’interview a été réalisée en août 2009) dans la comédie musicale « Casanova » où j’ai le rôle principal féminin.

Aurore Naszalyi : Donc, comme c’est en novembre, les fans de « Nos Années Pension » ne pourront pas te voir…
Zoé Corraface : Pas encore. Mais j’espère qu’il y aura d’autres choses qui viendront. Mais ce qui serait intéressant c’est de faire des choses différentes, comme tous les comédiens je pense, de ne pas rester dans une case et faire toujours la même chose.

Aurore Naszalyi : Quels sont tes projets après « Nos Années Pension » ? (NDLR : toujours en sachant que l’interview a été réalisée en août 2009)
Zoé Corraface : Pour l’instant, il n’y a que « Casanova » et après je retourne travailler au conservatoire de jazz où je travaille du solfège où je vais reprendre les cours.

Aurore Naszalyi : Comment es-tu arrivée dans ce métier ?
Zoé Corraface : J’ai toujours évoluée dans ce métier grâce à mes parents. Ma mère était comédienne étant jeune, Puis elle est devenue coach de comédiens, elle a ouvert un atelier qui s’appelle « Le petit atelier » à Paris qui a très bien marché. Elle est américaine donc elle faisait du coaching du français-anglais et anglais-français. Depuis toute petite, je chante, j’ai été rapidement sur scène, dès qu’il y avait un spectacle de fin d’année, j’en faisais partie, j’adorais ça, donc j’ai toujours fait ça. Après, j’ai été dans des cours de théâtre pour enfant, je prenais des cours de chant. Je me suis toujours dit que j’irais jusqu’au bac parce que c’est très important, et une fois que je l’aurais, là je serais vraiment libre de faire ce que je veux et c’est ce que j’ai fait. Donc, j’ai fait des écoles, et suite à ça, j’ai eu mon agent qui m’a envoyée dans plein plein plein de casting, et voilà.

Aurore Naszalyi : Penses-tu que c’est parce que tu as toujours baignée dans ce métier que tu as voulu être comédienne où que cela fasse vraiment partie de toi ?

Zoé Corraface : Je pense qu’il y a une part des deux. Un peu comme d’autres métiers. Par exemple, si on a des parents qui sont boulangers, on a grandi là-dedans, parfois on a envie d’être dans le métier, parfois pas. Donc il y a une part de ça, c’est sûr. Mais que qui est sûr, c’est que mes parents ne m’ont jamais forcés. On ne m’a jamais dit « Tu fais ça ». Parfois, il y a des parents qui sont dans le métier et qui disent « Je ne veux surtout pas que tu fasses ça ». Mes parents m’ont toujours laissé le choix de décider, et comme c’est moi qui voulais prendre des cours de danse, et ainsi de suite. Et du coup, je pense que c’est les deux.

Aurore Naszalyi : Quelles sont tes passions dans la vie ?
Zoé Corraface : Cela reste assez dans l’artistique : le chant, la musique. Sinon, y a la lecture, le sport. Mais ma vie c’est un peu 100 % musique et cinéma quoi !

Aurore Naszalyi : Tu as réalisé un doublage pour le dessin animé « Les Lascars » en 2007. Tu te destinais au doublage à la base ?
Zoé Corraface : Non, en fait, le premier métier que j’ai cité à mon père étant petite quand il m’a demandé ce que je voulais faire quand je serais grande, j’ai dit (Zoé prend une voix infantile) « Je veux faire les voix pour les dessins animés. Je veux faire ça, c’est trop bien. » (rire général). C’est vrai que c’est quelque chose que je veux faire depuis que je suis toute petite, et spécialement dans les dessins animés. Pour « Les Lascars », c’est vrai que c’était une chance parce que j’ai rencontré l’un des producteurs qui m’a proposé de le faire. Moi, je l’ai fait dans la version américaine qui n’est pas encore sortie pour l’instant.

Aurore Naszalyi : Donc on ne t’entendra pas dans la version française. Parce que tu aurais pu faire les deux…
Zoé Corraface : J’aurais pu faire les deux, mais la version française était déjà enregistrée.

Aurore Naszalyi : Si tu as fait du doublage, c’est que tu es parfaitement bilingue…
Zoé Corraface : Oui, tout à fait.

Aurore Naszalyi : Tu es tombée comment sur ce projet ?
Zoé Corraface : Mon frère travaillait avec quelqu’un qui connaissait le producteur des « Lascars », on s’est retrouvé une après-midi en « brunch », et il me disait « En ce moment, on travaille sur la version américaine des « Lascars » » et, du coup, je leur ai dit « Vous avez trop de chance, j’adorerais faire les voix pour les dessins animés, je trouve cela génial ». Alors, il m’a répondu « Si ça te tente, demain, on est en studio, donc on peut faire des petites voix si tu as envie » alors j’ai dit « Oui, j’ai envie ! » (rires). Donc, j’ai sauté sur l’occasion, et puis voilà ! Donc, c’est vraiment les circonstances qui ont fait que j’étais là-bas à Los Angeles et que je les ai rencontrés.

Aurore Naszalyi : Tu n’as pas peur que l’on te dise que tu as réussi grâce à ton père, Georges Corraface ?
Zoé Corraface : Non, je n’ai pas peur du tout. À ceux qui me diraient cela, je leur dirais tout simplement que ce n’est pas lui qui a passé les castings, c’est moi !

Aurore Naszalyi : Tu ne crois pas que cela peut aider ?
Zoé Corraface : Cela peut aider, je ne dis pas le contraire, mais bon, un acteur n’a pas vraiment beaucoup d’influence. Ceux qui en ont sont derrières : les réalisateurs, etc. Les acteurs : qu’est-ce qu’ils peuvent dire ? Ils ne vont pas forcer quelqu’un sur un projet.

Aurore Naszalyi : Cela pourrait arriver que ton père rencontre un réalisateur qui cherche quelqu’un et qui dise « Tiens, y a ma fille… »
Zoé Corraface : Oui tout à fait, ça peut arriver, je ne vais pas cracher dans la soupe, si on a des opportunités, il faut les prendre. Mais après il faut se demander pourquoi, si on a vraiment été choisi réellement pour notre talent ou pas. En tout cas, pour « Nos Années Pension », mon père n’a absolument rien à voir là-dedans. C’est sûr que les réalisateurs de « Nos Années Pension » savaient que Georges Corraface est mon père, on a le même nom de famille, mais je ne pense pas que ça les a influencés. Je pense qu’ils recherchaient vraiment des jeunes gens qui correspondaient à ce qu’ils recherchaient, c’est-à-dire quelqu’un qui fasse jeune pour pouvoir passer pour un adolescent de 16-17 ans, quelqu’un qui sache chanter, jouer de la musique et, cerise sur le gâteau : qui sache jouer aussi ! (rires) Donc, je pense qu’ils m’ont choisi par rapport à ça.

Aurore Naszalyi : Tu n’as pas pensé à prendre un pseudonyme ?
Zoé Corraface : Non, parce que je me suis dit, qu’un jour, je me marierais et que, de toute façon, je changerais de nom de famille. J’aurais, effectivement, pu prendre un pseudonyme, mais en même temps, je n’ai aucune honte à être la fille de mon père, je le trouve merveilleux, donc…

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous parler de tes deux courts métrages ?
Zoé Corraface : C’était tous les deux des courts-métrages étudiants pour l’école Eicar.
« Sarah », c’est l’histoire d’une fille et d’un garçon qui se rencontrent dans la rue - qui ne se connaissent pas – et il va se passer quelque chose, c’est-à-dire qu’il va y avoir un regard et ils vont sentir tous les deux une attirance, comme un coup de foudre. Sarah, mon personnage, est en retard, elle doit partir et ne peut pas rester. Elle ne peut rien faire, elle est obligée de partir, donc elle s’en va. Et on voit le garçon qui imagine comment ça aurait pu être avec elle s’ils avaient pu se revoir. Et il décide, suite à ça, de l’attendre au même endroit où ils se sont rencontrés en se disant, qu’avec un peu de chance, peut être qu’on pourrait se revoir. Et coup de chance, elle repasse par là, il la revoit et l’invite à prendre un verre. Donc voilà, c’est un très petit court métrage, il dure deux minutes, c’est un peu sur le coup de foudre. On avait demandé à la personne de faire un exercice : raconter une histoire en dix plans. C’était très difficile, mais très réussi.
Quant à « Fille par la mer », c’était quelque chose d’un peu plus compliqué. C’est l’histoire d’une fille et d’un garçon qui se rencontrent dans un café. Cette fille étudiante en art, elle regarde son livre et contemple une peinture de Deida qui s’appelle « Fille par la mer ». Ce garçon, qui ne sait pas comment l’aborder, saute sur l’opportunité du fait qu’il connait l’endroit où a été peint cette peinture, il s’approche d’elle en lui disant « Je sais où ça a été peint, est-ce que ça t’intéresserait que je t’emmène là bas ? ». Elle est quand même surprise parce que c’est un étranger : est-ce que je le suis ? Est-ce que je ne le suis pas ? Elle se dit finalement « Pourquoi pas ? », elle y va, et à partir de là commence leur histoire d’amour donc tout va se passer autour de cette peinture. Donc, les années vont passer, ils vont avoir un enfant, une petite fille. Cette petite fille va être le noyau de cet amour. Là, il y a eu un changement de comédien et donc, un après-midi ils retournent à cet endroit puisque c’est plus ou moins « leur endroit ». Le mari retourne avec sa petite fille puisque la mère ne peut pas y être et, malheureusement, il s’endort. Et quand il se réveille, il ne retrouve plus sa fille parce que la fille s’est noyée dans la mer. Donc là on se demande : qu’est-ce qu’il va se passer ? On voit que les années ont passées, qu’ils sont toujours en deuil, mais qu’ils le surmontent et que l’amour reste.

Aurore Naszalyi : Où tes fans pourraient voir ces deux courts métrages ?
Zoé Corraface : Pour l’instant, ils ne sont pas encore disponibles. Cependant, j’ai un real, ce sont des petits morceaux de tout ce que j’ai fait sur un CD. Et ça, je pense que je ne le mettrais sûrement sur mon MySpace – qui est publique. (NDLR : Depuis l'interview, Zoé a ouvert un Facebook ouvert à tous où vous pourrez voir ses deux courts métrages)

Aurore Naszalyi : Peux-tu nous parler de ton expérience dans « Le juge est une femme » en 2007?

Zoé Corraface : C’était très sympathique, c’était juste deux jours de tournage, j’avais un petit rôle. Mon personnage n’avait pas de nom, j’étais « la copine de… ». L’épisode s’intitulait « Le prix de la vie ». C’était l’histoire d’une fille qui était accusée du meurtre de son amant qui était un de ses professeurs. Et moi, j’étais l’amie de cette fille là, je la défendais en disant « Arrêtez de l’accuser, elle est innocente ».

Aurore Naszalyi : Tu as participé aussi au « Laboratoire de l’acteur ». Peux-tu nous en dire plus ?
Zoé Corraface : C’est une école de cinéma. Le nom entier c’est « Le laboratoire d’Hélène Zidi Chéruy » qui est donc la fille du réalisateur Claude Zidi (NDLR : Réalisateur des « Ripoux », « Astérix »…). Elle a commencé à être directrice de casting, et maintenant elle est coach de comédien.

Aurore Naszalyi : Tu as un petit mot à ajouter à tes fans ?
Zoé Corraface : J’espère que vous allez nous accepter dans cette nouvelle aventure de « Nos Années Pension ».


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